LES MARCHÉS JOCONDIENS
Les marchés, c’est avant tout une atmosphère : les couleurs des fruits et des légumes, l’odeur du poulet qui rôtit doucement, les commerçants qui vous interpellent pour
acheter leur poisson, des rencontres…
Mais c’est aussi toute une organisation en amont. En effet les commerçants ont un gros travail de préparation avant de vous accueillir. De même, pour les agents de la Ville et de Tours Métropole Val de Loire, leurs missions s’étalent bien au-delà des horaires de vente.
Les 4 marchés jocondiens ont chacun leurs caractéristiques, leur âme. Celui de la Vallée Violette, le samedi matin, ressemble à un marché de village avec son allée unique. Tout le monde semble se connaître, clients comme commerçants. On y trouve de tout en
alimentaire et quelques vendeurs de prêt-à-porter s’installent aussi parfois.
En centre-ville, l’ambiance est différente entre le mercredi et le dimanche matin. En milieu de semaine, le marché est plus clairsemé avec sa vingtaine de commerçants. La clientèle
est essentiellement composée de retraités et de parents au foyer. Il faut dire qu’il est plus facile de circuler dans les allées le mercredi que le dimanche qui compte le double de commerçants et bien sûr une foule d’acheteurs plus dense. Ces 3 marchés seraient d’ailleurs
ravis d’accueillir de nouveaux vendeurs.
Le jeudi matin, la place Nelson Mandela, rassemble entre 120 et 150 commerçants. C’est le 2e plus grand marché d’Indre et Loire après celui d’Amboise. Contrairement aux autres
marchés jocondiens, la répartition entre alimentaire et non alimentaire s’inverse.
80% des produits sont manufacturés :vêtements, bijoux, bazar, tissus, jouets… on y trouve de tout et les prix y sont souvent très compétitifs. Quel que soit le jour, ces commerces de grande proximité contribuent au dynamisme économique de leur quartier.
Primeurs, fromagers, poissonniers, vendeurs de prêt-à-porter… ils sont tous au rendez-vous sur nos marchés jocondiens lorsque les clients déambulent passant d’un étal à un autre. Ce qu’ils ignorent peut-être, c’est que ces étals ont souvent été installés plusieurs heures avant leur arrivée. Et qu’une fois les ventes terminées, les commerçants doivent encore s’adonner à un long travail de remballage. Le marché ne se termine pas à 13 h pour eux, et il est loin de
commencer à 8 h 30. Le travail sur les marchés reste assez pénible notamment de par ses horaires, il est également très dépendant des conditions météo.
Si nos marchés sont aussi variés et diversifiés, c’est notamment grâce à l’équipe du service Place et Marché.